GONIONOTOPHIS POENSIS


Gonionotophis capensis est une espèce ophiophage de l'ancienne Famille des Colubridae, classée par la suite dans la famille des Lamprophiidae suite à un changement taxonomique de Al & Pyron en 2013. Son nom anglais est "Western Forest File Snake", faisant référence à l'habitat dans lequel cette espèce se rencontre le plus fréquemment.
Cette espèce se rencontre en Afrique centrale, et plus précisément dans les pays suivants :
 
  • Guinée
  • Liberia
  • Sierra Leone
  • Côte d'Ivoire
  • Ghana
  • Togo
  • Nigeria
  • Cameroun
  • Gabon
  • République centrafricaine
  • République démocratique du Congo
  • République du Congo
  • Ouganda
  • Angola

  •  
    Avec un peu de recherches, nous savons que les 1ers spécimens de cette espèce (au total 47 spécimens) ont été "prélevés sauvages" par le MNHN entre 1885 et 2009... Cependant, de recherches effectuées dans ce "recensement", nous n'avons aucune connaissance quant au nombre de "survivants" de cette "récolte", ni ce qu'uils sont devenus...

    https://science.mnhn.fr/institution/mnhn/list?genus=Mehelya&specificEpithet=poensis&scientificNameAuthorship=(smith, 1847)&collectionCode=ra

    Nos spécimens sont parmi les 1ers NC au monde occidental vu que certains éleveurs sont parvenus à les reproduire en captivité en Afrique centrale et y sont élevés très régulièrement. La plupart des stocks de spécimens NC acceptent facilement les rongeurs.
    Cependant, les spécimens WC sont un peu plus difficiles. L'utilisation d'une exuvie de serpents pour "envelopper" les rongeurs serait apparemment efficace. 

    Les spécimens prélevés sauvages sont incroyablement timides et ont besoin de cachettes suffisantes pour se sentir à l'aise.

    D'après ce que nous avons pu lire, la majeure partie des espèces de Goniotophis disponibles aux États-Unis et en Europe sont exportées d'Afrique de l'Ouest et sont parasitées, donc peuvent facilement succomber à des maladies parasitaires.

    Ce ne sont pas de grands serpents puisqu'ils atteignent environ environ 90-120 cm. à l'âge adulte.

    Leurs écailles dorsales sont les plus particulières. De grandes plaques de peau nue sont visibles, et les écailles sont séparées par de grands espaces. Ces échelles sont fortement carénées, donnant au serpent la sensation d'un fichier.
    La forme de leur corps est de section transversale triangulaire.

    Cette espèce (tout comme les autres espèces de Gonionotophis) sont des serpents «cannibales», et sont naturellement ophiophages. 
    Leur mode de vie "fouisseur" leur permet de bondir sur un serpent qui viendrait à passer devant eux, afin qu'il finisse en repas !   

    Ils occuperont de vieux terriers de rongeurs abandonnés où ils s'abriteront de la chaleur dans la fraîcheur relative souterraine.
    Ils sont également adeptes de creuser par eux-mêmes, leur tête aplatie les aidant à se frayer un chemin au travers de la terre et des feuilles mortes.
    Cependant, des comportements arboricoles ont déjà été observés de façon empirique (sans analyse scientifique)...
    Voir vidéo ci-dessous :
    Cette espèce habite principalement la savane, mais elle pénètre également dans les forêts côtières et les régions arides (Branch, 1998). Il passe la plus grande partie de la journée caché dans des trous dans le sol, dans des cavités dans les murs, dans des bûches creuses ou dans des termitières désertes, et émerge la nuit pour chasser.

    En Ouganda, on sait qu'il entre fréquemment dans les habitations humaines (Pitman 1974).

    Cette espèce est ovipare, avec des couvées de 5 à 13 oeufs (Spawls et al., 2002).  

    Goniotophis capensis a été évalué comme étant le moins préoccupant en raison de sa large distribution dans l'est, le centre et le sud de l'Afrique et de l'absence de toute menace significative. L'espèce a déjà été considérée comme rare, cependant, cela peut être un attribut de sa nature secrète plutôt que de la petite taille de la population, de sorte que d'autres recherches sur son statut de population devraient être effectuées.  

    Patterson (1987) a signalé que cette espèce est rare, tandis que Spawls et al. (2002) déclare que son mode de vie secret peut contribuer à ce qu'il apparaisse comme peu commun.  Menaces majeures  Ce serpent est souvent trouvé comme une victime de la route en raison de son mouvement lent (Spawls et al., 2002), mais ce n'est pas considéré comme une menace majeure pour l'espèce.



     
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