LAMPROPHIS AURORA

Lamprophis Aurora fut décrit par Linné en 1758 sous le nom de Coluber aurora.
Entre 1758 et 1843, date à laquelle Fitzinger lui donna son nom actuel, Lamprophis aurora fut décrit dans les genres Natrix (Merrem, 1820), Lycodon (Boie, 1827), Coronella (Schlegel, 1837).


Etymologie

Aurora vient du latin "aurum" qui signifie or.
En ce qui concerne Lamprophis Aurora, son nom lui vient du village d’Aurora dans la province du Cap-occidental (Afrique du Sud) aux alentours de laquelle a été trouvé le premier spécimen décrit.
Pour la petite histoire, le nom de cette ville fut donné en l’honneur de la fille (Aurore) du premier pasteur de l’église du village.


Répartition géographique

Lamprophis aurora vit en Afrique du Sud, Lesotho et au Swaziland.
Sa présence est connue dans la plupart des provinces de l’Afrique du Sud avec des populations plus ou moins nombreuses selon les provinces.
C’est dans les provinces du Gauteng et de l’Etat-libre d’Orange que l’on trouve le plus grand nombre de Lamprophis aurora.
Alain MOREAU vient de m'envoyer une carte de la S.A.R.C.A. (Unité de démographie animale de l'Université de Cape Town - Afrique du Sud) qui constitue une sorte de relevé d'observations des populations observées en Afrique du Sud...
Voici cette carte des observations relatives à cette espèce...


Biotope

Lamprophis aurora se rencontre dans les prairies humides, les savanes arbustives, les forêts de plaine, les landes et les zones côtières, mais également dans les tas de bois, les éboulis rocheux, les terriers abandonnés et les termitières qui lui servent d’abris.
Il est possible de rencontrer des spécimens près des habitations et bâtiments agricoles, à la recherche d’une proie.

Ci-dessous quelques photos de leur biotope naturel prises dans la région du Kwa Zulu (Province du Natal en Afrique du Sud).

(remerciements à Tyrone James Ping pour les deux premières photos)

 


Description

Coloration :

Lamprophis aurora possède une couleur de fond vert clair à vert olive foncé ou brun-jaunâtre qui fonce avec l’âge, ainsi qu’une ligne dorsale faite de pointillés jaune-orangé qui part de la tête pour se terminer au bout de la queue. Cette ligne dorsale peut s’estomper avec l’âge.
Les écailles ventrales sont blanc-verdâtre à blanc ou crème.
Les juvéniles possèdent des taches noires sur le dessus de leur tête, ainsi qu’une petite tache noire à chaque extrémité de leurs écailles dorsales, ce qui leur donnent un aspect tacheté.

De récentes informations obtenues par des éleveurs sud-africains et par les multiples observations faites dans la nature, il semblerait qu'il existerait des "localités" présentant de grosses variations de couleurs. 

Actuellement, je me renseigne pour obtenir les localités sud-africaines correspondant à ces colorations, mais ça risque de prendre un peu de temps...

Ci-dessous, quelques photos de ces variations de couleurs des Lamprophis Aurora :









(image de KIBA-REPTILES)


ANECDOTE EXCLUSIVE : Des Specimens de Lamprophis Aurora Albinos !

Au niveau de ces specimens albinos, il y aurait eu plusieurs specimens albinos découvert dans les années '90.
Ils auraient été capturés dans une termitière abandonnée à côté d'une école de West Rand (Afrique du Sud) par des terrariophiles peu expérimentés.

Kobus Seegers m'explique qu'en 1991, un couple de terrariophiles lui amènent - entre autres -  un Lamprophis Aurora albinos (cela se passait dans la région de Kempton Park) car - apparemment - ils ne souhaitaient plus s'en occuper !
Le lendemain, ce couple est revenu chez Kobus pour reprendre l'animal afin de le donner à leur fils.
Ce jour-là, Kobus leur a rendu LEUR serpent, en omettant de prendre des photos de l'animal !

Kobus Seegers m'explique également que le couple qui lui a apporté ce specimen, l'avait mis dans un bac aquarium en compagnie d'autres serpents tous dans un sale état (dont Dasypeltis) ainsi qu'une ponte déssechée de 5 oeufs appartenant au Lamprophis Aurora albinos !!!

Arno Naudes m'explique que ce specimen albinos a été vendu & revendu à plusieures reprises.
Il aurait fait 2 allers-retour entre les USA & l'Afrique du Sud, mais qu'il n'a jamais été reproduit !

Wulf Haacke, herpétologue sud-africain, en aurait eu un exemplaire en sa possession (en provenance d'une boutique de la région des Midrands), mais que ce specimen serait également mort et aurait également été conservé dans le formol...

A ce jour, il existe encore - avec certitude - 1 seul specimen mort conservé dans le formol au Transvaal Museum...

Les seules photos disponibles (mais actuellement introuvables) seraient parues dans le magazine "Vivarium" vol.8 n°3 de 1997 (pages 26-31 & 48) dans un article écrit par Vincent N. Scheidt
: "An introduction to the snakes of the genus Lamprophis: the house snakes" (article qui aurait été éventuellement publié dans le magazine "Reptiles" la même année...)

Dès que mes recherches auront abouti, je mettrai les photos sur cette page.

Depuis ce "prélèvement", cette zone a subi de grosses transformations au niveau de l'urbanisme et plus aucun specimen albinos n'y a été trouvé depuis plus de 6 ans !

A ce jour, il n'y aurait plus aucun Lamprophis Aurora albinos vivant !


(Merci beaucoup à Kobus Seegers & Arno Naudes qui m'ont fourni ces explications en direct d'Afrique du Sud)

INFORMATION DE "DERNIERE MINUTE"

Sonja Van Rhyn, une habitante sud-africaine aurait découvert le 22.03.2017, une spécimen de Lamprophis aurora albinos à Trekoskraal près de Vredenburg dont nous vous montrons 2 photos ci-dessous...  Malheureusement ce spécimen s'est noyé dans la piscine.


Crédits Photos : Carol Brand (with permission of Sonja Van Rhyn - Vredenburg - Afrique du Sud)



Taille :

Lamprophis Aurora mesurent entre 45 et 70 cm. À la taille adulte,
les femelles sont plus grandes que les mâles...

Ci-dessous, une femelle de 32 cm. (adossée à une ancienne termitière) prise en photo par Tyrone James Ping.


Moeurs :

Lamprophis Aurora est terrestre & de mœurs crépusculaire et nocturne.
Les jeunes couleuvre d'Aurore peuvent "loger" dans d'anciennes termitières et il arrive d'y trouver des juvéniles même en hiver...
Les adultes peuvent également être trouvés dans ces termitières, mais de façon moins fréquentes.
Le fait que des juvéniles s'y rencontrent plus souvent est très certainement dû au fait qu'ils sont à l'abri de tout prédateurs et qu'ils y trouvent une nourriture facile d'accès sans devoir "prendre de risques " en allant à l'extérieur.
Il est nécessaire de signaler que les juvéniles sont extrèmement petits et qu'ils deviennent la proie de certains animaux "inattendus"...
Ci-dessous, quelques photos d'un jeune Lamprophis Aurora, capturé par une araignée Veuve Noire...




Lorsque les températures sont élevées en journée, les adultes Lamprophis Aurora sortent la nuit, de préférence après une fine pluie, pour trouver un peu de fraîcheur...

Cependant, on les rencontre souvent la nuit sur les routes, mais dans cet état là...
(photo prise par Tyrone James Ping)


Il est certain que cette espèce de serpent affectionne les terriers et termitières, et qu'ils semblent préférer "chasse en embuscade"... A noter enfin que le Lamprophis Aurora est nettement plus "actif" lorsque les températures sont plus fraîches... (ce qui correspond à ses moeurs nocturnes).

Nourriture :

Lamprophis Aurora se nourrit à l’âge adulte (et en milieu naturel) de lézards, de petits rongeurs et plus rarement de grenouilles qui sont tués par constriction, alors que les jeunes se nourrissent soit de bébés souris pygmées africaines (qui "créent" leurs colonies dans d'anciennes termitières abandonnées) ou de petits geckos terrestres en milieu sauvage.

Cette espèce de serpent grandit de façon très très lente. Les femelles ne sont en âge de se reproduire qu'à partir de la 3ème ou 4ème année et dès qu'elles ont une taille d'environ 50cm.

D'informations obtenues auprès de terraiophiles sud-africains, il semblerait que les moeurs alimentaires des Lamprophis Aurora seraient également variables d'une localité à une autre... (tout comme leurs variations de couleurs)



Reproduction :

La reproduction est ovipare. Les pontes ont lieu en octobre/novembre (la saison d'été en Afrique du sud) et se composent de 5 à 12 œufs mesurant 35-50,5 x 12,2-20,7 mm.

Les jeunes naissent en décembre/janvier et mesurent à la naissance entre 20 et 25 cm. et pèsent entre 7 et 9 grammes.


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Vie en captivité


Acquérir un spécimen de Lamprophis Aurora est pour l’instant assez compliqué et onéreux...
Seuls quelques rares spécimens nés en captivité se rencontrent chez 2 éleveurs français et quelques éleveurs étrangers.

Cela devrait vite évoluer. Lamprophis Aurora n’étant pas une espèce compliquée à élever.

Seuls les jeunes spécimens posent de gros soucis d’alimentation. Une fois qu’ils acceptent de manger seul de jeunes rosés souris, plus aucun problème de maintenance ne sera rencontré.

Terrarium :

Un terrarium d’une taille de 60 x 40 x 40 cm conviendra parfaitement à un couple.
Plusieurs cachettes seront mises, aussi, à la disposition des spécimens dont une toujours humide.
Le substrat peut se composer de copeaux, de tourbe ou de tout autre substrat même papier essuie-tout ou journal.

Il faut savoir qu'il leur arrive très fréquemment de s'enfouir dans le substrat...

Le substrat que j'utilise est de la tourbe blonde (que je "désinfecte" préalablement en la passant quelques minutes au micro-onde et que je laisse ensuite refroidir !).

Une cachette remplie de sphaignes légèrement humides ainsi qu'une cachette composée de sphaignes sèches est un élément très important pour cette espèce qui "apprécie voyager" la nuit, entre ces 2 cachettes.


Température :

La température diurne devra se situé entre 23 et 25°C.

La température sera descendue à 20°C la nuit.

Attention à ne descendre que très rarement en dessous de 18°C (sauf hibernation vers 16°), ni à dépasser les 28° pendant une période de plus d'une semaine : non seulement, les animaux risquent un choc thermique, mais si vous les avez habitués à ces températures, il est fort probable qu'ils ne puissent pas se reproduire une fois adultes...

La température sera obtenue soit par lampe chauffante, soit par plaques ou cordons chauffants placé en dessous du terrarium.

 

Hygrométrie :

En journée, le taux d'humidité de l'air sera compris entre 50 et 75%. L’idéal est de garder le terrarium ainsi que son substrat sec et de mettre à la disposition du ou des spécimens, en cas de besoin, une boite remplie de sphaigne humide et une boîte remplie de sphaignes sèches...

Eclairage :

Un éclairage naturel est suffisant si la pièce est bien éclairée. Si ce n’est pas le cas, il est possible d’utiliser un éclairage artificiel de style tube fluorescent "blanc industriel".

Décor :

En raison de ses mœurs terrestres, Lamprophis Aurora n’a pas vraiment besoin de branches pour grimper. Par contre, une végétation au sol et quelques petits arbustes seront les bienvenus. Le décor sera complété par quelques racines, écorces et pierres.

Le Lamprophis Aurora aime bien s'enfouir dans le substrat et creuse la terre pour y trouver le gradient thermique qui lui convient. En terme de cachettes, ils semblent préférer des cachettes dont l'ouverture se trouve au-dessus.

Sur mes 6 specimens, j'ai testé différentes sortes de cachettes pour voir dans lesquelles ils se sentent le plus en sécurité... Les 6 specimens préfèrent des cachettes dont l'ouverture se trouve au-dessus, à la verticale. Des cachettes du style noix de cocos, écorces, cachettes avec entrée latérale, sont quasi systématiquement délaissée au profit des autres... et ce qu'elles soient placées au point chaud ou au point froid !
Le bout de leur tête, dépassant à peine de l'ouverture, leur permet de voir ce qui se passe tout autours...


 

Nourriture

Les Lamprophis Aurora sont en fait des mangeurs "lunatiques" qui mangent ce qu'ils veulent et quand ils veulent, sans qu'on puisse vraiment déterminer le pourquoi et le comment, ce qui reste très frustrant pour le terrariophile...

La nourriture des spécimens adultes est constituée de rongeurs (rosés généralement, blanchons ou rosés de rats pour les specimens adultes). Ils acceptent aussi les lézards... et de préférence des geckos.

La fréquence de nourrissage est de 1 (ou deux) rosé par semaine : cela ne sert à rien de les gaver, ils ne grandiront pas plus vite !
Les nouveau-nés sont de très mauvais mangeurs, refusant assez souvent toute nourriture à base de rongeur. 

Il n'est pas nécessaire de les nourrir en dehors de leur terrarium : on pose le rosé souris sur le bord ou dans leur cachette, et on l'y laisse pendant quelques heures. Le nourrissage ne se fera pas attendre longtemps.
Il semble approprié de les nourrir environ 1/2 heure après avoir humidifié légèrement l'une des cachettes, et de préférence au "crépuscule" (soit peu avant l'extinction des lumières du terra.).


Ces conditions de nourrissage sont importantes, car il s'agit d'un serpent qui stresse très rapidement !

Certains specimens ont une nette préférence pour les lézards & si on n'a pas l'occasion de les nourrir à base de bébés gecko, il faudra penser - en ultime recours - à les gaver, parfois pendant 6 mois avant qu'ils n'attaquent par eux-mêmes leur 1er rosé souris. Cependant, le "gavage" occasionne énormément de stress, et c'est donc une méthode que je me suis refusé à pratiquer, quitte à "perdre" quelques juvéniles qui refusent catégoriquement de manger...

L'élevage de petits lézards pas trop grands serait envisageable pour "démarrer" les nouveaux-nés Lamprophis Aurora sans devoir les gaver, car le gavage reste un ENORME facteur de stress pour un aussi petit reptile.

Pour nourrir des juvéniles, il n'y a donc aucun "truc" infaillible.
Certains éleveurs tentent le gavage aux pattes ou queues de souris, d'autres tentent de leur donner des rosés souris frottés contre des queues de gecko pour faciliter le démarrage.
70 à 80% des bébés Aurora sont de très mauvais mangeurs, mais certains bébés mangent des rosés dès la naissance !

D'expériences collectées auprès d'autres éleveurs, il semblerait que certains ont du succès en laissant le juvénile Aurora pendant une nuit dans une mini-boîte (style barquette de margarine) avec un rosé souris dont le crâne a été ouvert...

Le fait d'attraper un gecko, de récolter sa queue & de la poser dans ce contenant, fonctionnerait également...

De renseignements obtenus par des éleveurs sud-africains, il semblerait que les Lamprophis Aurora originaires de la région du Kwala-Zulu refusent systématiquement les rosés souris, voire même lorsqu'ils ont été frottés sur des queues de gecko.

Une méthode 100% efficace consisterait à leur donner de petits serpents (petits serpents fouisseurs primitifs) ou de petits lézards (style scinques),

De toutes façons, il semble refuser toute nourriture qui sera plus grosse que sa tête.

Les espèces de lézards appropriés tant par leur taille que par leur facilité d'élevage seraient le Lepidodactylus lugubris (infos obtenues sur "LMDR") ou de préférence des Hemidactylus (infos obtenues par des éleveurs sud-africains)... Mais le nourrissage au bébés geckos reste toutefois la meilleure solution, même si elle reste onéreuse...

Les serpenteaux juvéniles étant très petits, il est possible de leur donner - par la suite - des rosés souris de Mus Minutoïdes (Souris Pygmée africaine) car ces souris sont et restent minuscules...(voir la fiche d'élevage & les photos)

Il arrive parfois que les animaux refusent de manger et sautent un voire 2 repas : pas d'affolement, c'est normal... Ils sont en bonne condition, mais c'est leur système alimentaire qui est conçu de cette façon. 

Certains éleveurs expliquent que leurs animaux, même adultes qui mangent régulièrement, s'arrêtent parfois de manger sans aucun motif, et parfois pendant plus de 3 mois, sans perdre de poids, ce qui est très « frustrant » pour l'éleveur habitué à nourrir ses animaux de façon hebdomadaire... La préparation d'une mue ne semble pas plus être un facteur de refus d'alimentation...

En gros, il s'agit d'un serpent qui mange quand il veut, et donc, lorsqu'ils mangent, il ne faut pas hésiter à leur donner des rosés souris tant qu'ils en veulent (mon mâle en mange parfois 3 par semaine...) ce qui prémunirait l'éleveur du stress engendré par un refus de nourriture pendant plusieures semaines ou mois...

La seule clé de réussite dans de telles situations est la patience !

Anecdote "alimentaire" émanant d'un éleveur sud-africain :

« I keep Auroras, and would like to mention something that you might find hard to beleive.
One of my males a sub adult who has always taken 2 fuzzies nearly every week without fail suddenly refused to eat.There was no change in my setup!
He refused food for around "Nine Months"(I know that sounds very far fetched). Lost quite a bit of body weight(visibly) although I dont weigh my snakes. Needless to say I was extremally concerned but know from my own personall experience that force feeding Auroras sends them downhill (in my experience). Then suddenly about two months ago he started eating again and even strike feeds a fuzzy if I wiggle it with tweezers. Hese getting back upto his normall size now although he still needs to gain a bit more mass. I suppose a lot of people will find that very hard to beleive.

I personally wouldnt worry to much over just a couple of weeks from not feeding.
I cant explain why he refused and then out of the blue started again when there where no alterations to the way he is being kept and he shown no signs if ilnes. I would also of thought that a snake would have been in a lot worse condition than he was after fasting for so long ? »


Depuis que j'ai récolté ces infos, je stresse effectivement moins lorsque ma femelle refuse un rosé rat pendant 2 mois consécutifs ! A les observer, j'ai remarqué que leur comportement alimentaire est vraiment lunatique.

Ma jeune femelle âgée de 1 an, Aurora, ne voulait manger un rosé de souris "classique" qu'après avoir manger un rosé de souris pygmée africaine ! L'adaptation pour la "désintoxiquer" (Looool !) de la souris pygmée a duré pendant 3 mois : elle veut, puis elle veut plus, mais elle veut pas, mais elle veut bien... Et au bout de 3 mois, elle mange ses 3 rosés "classiques" par semaine !

Sauf que depuis 1 an, je posais les rosés souris sur sa cachette et elle s'en "chargeait" la nuit, mais là, depuis 3 semaines, elle refuse les rosés SI je les donne pas à la pince !!!

Idem pour les mâles qui ont un comportement différent : l'un mange ses rosés lorsqu'ils sont posés sur sa cachette, l'autre préfère "attaquer à l'affut" (lorsque je présente à la pince !)

Les 2 grosses femelles adultes sont nettement plus "agressives" et constrictent leur proie...
Adultes, elles sont à 3 rosés de rats par semaine ! 
Il est à noter que le nourrissage au rosé de rat pose moins de problèmes une fois que les juvéniles ont bien grandi... 

A ce jour, nous n'avons observé aucune période de jeûne chez aucun de nos specimens (novembre 2012)




Reproduction :


La maturité sexuelle chez la femelle Lamprophis aurora est atteinte vers l’âge de 3 ans, si elle possède la taille et le poids suffisants : au moins 50cm. de taille adulte.
Les mâles sont prêts à s'accoupler dès la 2ème année.

En captivité, une période de repos pendant deux à trois mois (février/avril) à une température de 12° sera la bienvenue pour cycler les reproducteurs.

Après être sorti d'hibernation et après quelques repas, une première mue déclenche l’activité sexuelle. Après l’accouplement, on peut espérer la ponte un mois plus tard.
Celle-ci sera composée de 5 à 12 œufs.

Une fois, la ponte mise dans l’incubateur, il faudra entre 55 à 65 jours à une température, constante jour et nuit, comprise entre 27 et 29°C et un taux d’hygrométrie proche des 90% pour que les éclosions interviennent. Il faut compter environ 70 jours à 25°C.

Il est possible d’avoir une à trois pontes dans la même année, si le couple n’est jamais séparé.
Hermann (1989) a incubé à une température comprise entre 26 et 28° C avec une baisse la nuit à 25-26°C. L'éclosion a eu lieu entre 61 et 63 jours.

Schiffers-Lange (1995) a incubé 7 oeufs (2.5) à une température comprise entre 27 et 29°C avec une baisse de température la nuit à 23-24°C. L'éclosion a eu lieu entre 68 et 70 jours.

Comportement :

Lamprophis Aurora est un petit serpent craintif mais qui ne présente aucun signe d'agressivité, même s’il lui arrive d’avoir des soubresauts ou de pousser de petits "soufflements" lorsqu'on le dérange...

J'ai également remarqué qu'il peut lâcher le contenu de glandes cloaquales si les intimidations précitées ne sont pas suffisantes. Notre dernière femelle adulte (Osiris) acquise le 11.11.2012 & qui nous a fait une fugue de 4 jours (après être parvenue à déclipser le sommet du faunabox !!!), m'a fait un "show" incroyable le jour où je l'ai retrouvée : soufflements assez bruyants, soubre-sauts, vidage total de ses glandes cloaquales (un vrai Bonheur...).

Par contre, il ne s'agit pas d'un serpent "mordeur"... quoique...
La dernière fois que j'ai manipulé la grosse femelle Athena pour la sortir de son terra. (nettoyage oblige), elle a du senti l'odeur alléchante d'un rosé rat et m'a gnaqué le doigt après avoir exécuté un tour à 180° autours de ma main !!!
Eh bien, ça a une bonne petite machoire pour un si petit serpent ! ;)















Fiche technique réalisée - à la base - par Alain MOREAU à partir d'infos. compilées sur :

Bibliographie

Ferri, V - (1992). Le grand livre des serpents du monde entier. Edts De Vecchi
Hermann, R - (1989).
Lamprophis aurora (Linnaeus 1754), eine selten gehaltene Hausschlange. Sauria 11 (3) : 25-30
Schiffers-Lange, J - (1995). Erfolgreiche Nachzucht von
Lamprophis aurora (Linnaeus 1754) Elaphe 3 (4): 18-21

Sources internet


biodiversity explorer: http://www.biodiversityexplorer.org
breeders' expo Europe: http://www.breeders-expo.de
colubridae.nl: http://www.colubridae.nl/lamprophisaurora.html
reptarium: http://www.reptarium.cz
reptilia denmark: http://www.reptilia.dk/


Fiche technique actuelle étayée par nous-même et ce en collaboration étroite avec  :

Alain Moreau (France)
Eleveur français avec qui nous devrions échanger nos futures repros. pour éviter la consanguinité

Alexander Matushke (Germany)

Eleveur allemand (et Ami) avec qui je bosse sur ce projet d'élevage dans le but d'éviter les consanguinités

Tyrone James Ping (South Africa)
Kobus Seegers (South Africa)
Arno Naudes (South Africa)

Cette fiche technique est en "constante évolution" en fonction de l'avancement des connaissances comportementales de cette espèce...



 
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